Quand je rentre, au soir, de tout un
jour fatigué,
Écrire me vient, oh! comme une
nostalgie redoutée .
Me voici! Libre captif, seul à seul,
enfin moi-même !
Offert au cri de la rime, au chant du
poème.
Car c'est un souffle, que la langue
livre,
Il nourrit ce feu qui vous charme et
enivre.
Du bruit des heures perdues, encore
habité,
Me vient, dans la nuit, comme un rire
d'éveillé.
Me voici seul, comme on est quand on
aime,
Chevillé au brûlot des verbes, des
rimes, du phonème.
Bûcher vivant où je me tiens, plus
que ne l'embrasse :
Lumière vibrante, qui me réchauffe ou
bien me glace.
Oublieux du temps, et les tracas
envolés !
Tout se pose en moi, qui m'avait
affolé,
Et s'envole, enfin, nouveau jour, aube
blême,
Tirée de scories, quelque poésie,
oh ! Si noble gemme !
Souffle poétique de Serge De La Torre est mis à disposition selon les termes de la licence Creative Commons Attribution - Pas d’Utilisation Commerciale - Partage dans les Mêmes Conditions 4.0 International.
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